Le thym s’utilise en priorité pour ses qualités culinaires. On le retrouve dans les fameuses « herbes de Provence », les plats salés et sucrés, la liqueur de thym, les bonbons pour la toux…
Au Moyen Âge, on l’utilisait pour conserver la viande. C’est aujourd’hui l’une des plantes aromatiques les plus employées et les plus populaires en France.
Sous le règne de Charlemagne, le thym s’associait au courage.
Ainsi, souvent les femmes offraient aux chevaliers des écharpes brodées de brins de thym.
Au fil des siècles, on attribua au thym de nombreuses vertus thérapeutiques.
On remplissait de feuilles de thym, les coussins des personnes mélancoliques, on l’employait pour soigner les cauchemars, l’épilepsie, la sciatique….. Aujourd’hui, on sait que si le thym a des effets bénéfiques sur la santé, on l’employait à mauvais escient pendant des siècles.
Pendant la Première Guerre mondiale, les Français et les Anglais qui se battaient contre l’Allemagne connurent une pénurie d’antiseptique qui joua un rôle important dans la survie des soldats.
L’huile de thym, utilisée comme désinfectant, produite en grande partie dans les distilleries allemandes. Les alliés se retrouvèrent privés de cette huile qui leur était utile en prévention des épidémies telles que la coqueluche et pour soigner un grand nombre de maux.
À la fin de la guerre, les herboristes travaillèrent à la conception de nouveaux antiseptiques pour ne plus connaître la même situation.
Le thym, un allié contre les maladies hivernales et les petits bobos du quotidien.
L’huile essentielle de thym contient du thymol et du phénol qui ont des propriétés antiseptiques importantes. On utilise les huiles en aromathérapie, pour les inhalations ou pour des applications externes.
Les feuilles de thym peuvent se consommer sèches ou fraîches en infusion et tisane. Il existe également des gélules contenant des extraits de thym.
En usage interne, le thym est un excellent antitussif. En effet, prescrit pour détendre les voies respiratoires, traiter la toux et comme expectorant. Il est particulièrement utile pour les toux sèches ou chroniques et les angines. Servi en infusion chaude avec une cuillerée de miel, c’est un remède idéal contre les maux de l’hiver…
Antiviral, il prévient les maladies et empêche la rechute. On l’emploie en aromathérapie pour assainir une pièce, une chambre de malade et détruire les bactéries contenues dans l’atmosphère.
Antispasmodique, il permet de faciliter la digestion, réduit les ballonnements et les douleurs gastriques.
Une infusion consommée une ou deux heures avant le repas, il permet de stimuler l’appétit.
En usage externe, on utilisera le thym comme antiseptique pour désinfecter une blessure ou une égratignure légère.
En bain de bouche, il peut traiter les aphtes, les gingivites et la mauvaise haleine.
L’huile de thym ayant des vertus fongicides, on peut l’appliquée sur les mycoses cutanées.
Les inhalations réalisées avec l’huile ou les feuilles ont un effet décongestionnant qui soulage les sinus et les voies respiratoires.
Mise en garde
Le thymol contenu en grande quantité dans l’huile de thym peut être toxique et provoquer des vomissements, maux de tête, nausées et dérèglement de la thyroïde.
On déconseille fortement de consommer de l’huile de thym sans avis ni prescription médicale.
Les feuilles ne comportent aucun danger, d’ailleurs on les consomme en cuisine ou à usage médicinal sans restriction.
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