La maltraitance à travers la littérature et l’histoire.

La maltraitance à travers la littérature et l’histoire

Littérature :

Histoire :

La maltraitance en France est abordée de façon scientifique en :

  • 1967 : mauvais traitements physiques (syndrome de Silverman)
  • 1985 : Incestes et violences sexuelles
  • 1996 : Violences psychologiques

Définitions

O.D.A.S. (Observatoire National de l’Action Sociale décentralisée) :

« L’enfant maltraité est celui qui est victime de violence physique, cruauté mentale, abus sexuels, négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique »

  • Enfant en souffrance : Enfant dont on ne respecte ni les rythmes, ni les besoins que ce soit en fonction des modes de vie parentaux ou des contraintes de la vie moderne.
  • Enfant en risque : Enfants qui connaissent des conditions d’existence qui risquent de mettre en danger leur santé, leur sécurité, leur moralité ou leur éducation.
  • Enfant en danger : Ensemble des enfants maltraités et des enfants en risque.

« Mauvais traitements subis par l’enfant qui résultent* d’une action humaine* qui est réprouvée*, qui se produit dans l’environnement immédiat* et qui peut être prévenue*. »

  • Qui résultent : La cause est plus importante que le symptôme. Etre mal nourri ou malade (symptômes) n’est pas forcément dû à un mauvais traitement. Il faut savoir le Pourquoi ? Donc analyser la cause.
  • Action humaine : Pour éliminer les « causes naturelles » (enfants tués ou blessés par des tempêtes, des inondations, des tremblements de terre). Pour parler d’enfant maltraité, il faut que la responsabilité humaine soit prépondérante.
  • Réprouvée : Toute action humaine nuisible n’est pas forcément un mauvais traitement. Par exemple : Intervention chirurgicale qui finit mal, sauf si une faute ou une négligence a été commise. A noter les différences culturelles qui peuvent exister mettant en cause des lois, des règlements, des comportements admis différents.
  • Environnement immédiat : Certaines actions humaines lointaines peuvent causer des nuisances aux enfants (famine…)
  • Qui peut être prévenue : Par exemple, dans un pays où n’existe pas de traitement ou de vaccins disponibles, la mort d’un enfant est une fatalité. Dans le cas où ces moyens sont disponibles, il y a négligence.

Compte-rendu du stage « sensibilisation à la violence faite aux enfants » du 18 au 21 avril 2011 à Sainte-Tulle – Monique Noguera

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