L’anorexie mentale est une maladie obsessionnelle qui pousse la jeune fille et quelquefois le jeune garçon à ne plus manger. La maladie se déclenche vers l’âge de la puberté, au moment où les jeunes gens se transforment. Le physique change, mais aussi les émotions et le rapport à l’autre.
Le futur ouvre ses portes à l’incertitude. La jeune fille sent qu’elle quitte peu à peu le monde de l’enfance. Bientôt, elle sera une jeune femme.
C’est souvent à ce moment précis que la peur s’installe. Une peur qu’il n’est pas facile de définir. Elle est d’autant plus complexe qu’à cet âge crucial se posent les problèmes de la sexualité et de l’identité.
En règle générale, le jeune anorexique veut rester enfant, il a du mal à admettre que son corps subisse des modifications.
Mais alors, parle-t-on de trouble de l’alimentation ou d’anorexie mentale ?
En fait, on parle de trouble alimentaire parce que la nourriture est le point focal sur lequel l’anorexique bute. Il sait que maîtriser son corps passe par la restriction de nourriture.
C’est donc un trouble alimentaire qui conduit à l’anorexie mentale. Mais il n’est pas le seul. La boulimie en est un autre. Ce trouble se manifeste par le besoin de manger une grosse quantité de nourriture en un temps record, comme pour se gaver, se remplir jusqu’à l’étouffement. La notion de plaisir n’existe pas et le goût importe peu. Le boulimique avale sans faim les aliments souvent jusqu’à vomir et éprouver un dégoût de lui-même. Il n’est pas rare que ce comportement soit associé à une tendance suicidaire.
Le grignotage pathologique provoque aussi de sérieux problèmes, bien que dans une moindre mesure comparé à l’anorexie et à la boulimie. Le patient éprouve le besoin de manger tout au long de la journée, sans jamais vraiment s’arrêter. Il doit s’alimenter sans véritable sensation de faim. La compulsion est telle qu’il doit se nourrir en permanence.
Ces troubles de l’alimentation surviennent généralement à la puberté et à l’adolescence, parfois même chez le nourrisson.
Comprendre pour y remédier !
On commence à comprendre les causes psychologiques et affectives qui sont à l’origine de ces comportements. Toutefois, la science est en train de découvrir qu’il pourrait y avoir d’autres raisons comme un gène responsable de la maladie ou un dysfonctionnement de l’hypothalamus. Comme dans toutes les maladies, ce sont peut-être des facteurs associés qui favorisent ou non le développement de la maladie.
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